Beaucoup de candidats au départ mais peu d’élus à l’arrivée! Le métier de chef restaurateur séduit beaucoup de passionnés québécois qui souhaiteraient en faire leur profession. Mais la restauration c’est avant tout une affaire de passion qui demande des sacrifices et qui donne également de grandes satisfactions.
Chef en cuisine, un métier passionnant
C’est un métier attirant car il regroupe de nombreux points positifs. La restauration demande à la fois une âme d’artiste et d’artisan. C’est un métier stimulant où entre une bonne part de création dans le domaine gustatif bien sûr mais aussi au niveau esthétique. Le goût et le visuel, une alliance forte en cuisine!
La générosité est la qualité essentielle de la profession et aimer faire plaisir aux autres est la première motivation d’un bon chef restaurateur.
Un engagement important
La formation de départ est assez basique, un DEP cuisine (diplôme d’études professionnelles) est généralement suffisant pour commencer. Il existe plusieurs écoles du métier de la restauration à Montréal et dans tout le Québec. Ensuite, c’est le travail sur le terrain qui va exiger un investissement important en temps et en énergie.
Les heures de travail sont souvent décalées, extensibles (jours de fête compris) et la rapidité du service demande concentration et réactivité. Il faut avoir une bonne condition physique et du caractère pour faire face à la pression.
De nombreux débouchés professionnels
Le métier de chef restaurateur a un grand avenir devant lui. En effet, au Québec la demande dans ce domaine est élevée et n’est pas près de décroitre. Si l’on compte les départs en retraite et les chefs qui partent à l’étranger ou changent de profession, le chiffre des demandes risque encore d’augmenter dans les années à venir…
Pour les plus ambitieux, l’aventure peut continuer avec l’ouverture de son propre restaurant ou table d’hôte et la mise en place de sa propre carte de créations culinaires. Dans ce domaine on peut citer le restaurant Tandem, qui fleure bon le terroir français.
Côté rémunération, elle est très variable selon:
- que l’on soit salarié ou à son propre compte,
- son ancienneté et sa notoriété,
- la réputation du restaurant…
Un article de Tandem, restaurant français à Montréal