Outre les espèces de nuisibles communes, on trouve dans les zones urbaines de plus en plus d’animaux sauvages tels que mouffette, raton laveur, marmotte, renard, chauve-souris…
On les appelle les déprédateurs c’est-à-dire des animaux égarés qui commettent, le plus souvent dans le but de se nourrir, des dégâts sur une plante ou des denrées.
Les déprédateurs sont considérés comme des organismes nuisibles et s’ils provoquent des dégâts importants, ils sont qualifiés de ravageurs (terme utilisé également pour les insectes, rongeurs et acariens).
Parfois cette cohabitation involontaire animaux/humains présente des danger c’est là qu’intervient le Trappeur urbain.
Piéger les animaux égarés
C’est pour lutter contre l’invasion de ces espèces nuisibles qu’entrent en jeu les trappeurs urbains ou, selon le type d’espèces, les exterminateurs spécialisés dans la gestion parasitaire.
Mais quels sont les compétences, certificats ou diplômes pour exercer ce métier ?
Trappeur : un métier encadré par la loi
Une des missions des trappeurs est d’identifier l’espèce envahissante et de repérer les lieux de propagation. Ensuite, une fois le diagnostic établi, le professionnel propose un programme d’extermination ou de déplacement des animaux si ce sont des espèces protégées. C’est une solution de lutte intégrée globale qu’il faut mettre en œuvre. Poser un simple piège à rats ne suffit pas ! Il faut prendre le problème dans sa globalité.
Pour exercer ce métier le trappeur doit détenir un permis d’entrepreneur en gestion parasitaire et un certificat. Les experts sont formés aux nouvelles méthodes et respectent l’utilisation des produits homologués par l’Agence de réglementation antiparasitaire du Canada (ARLA).
Pour neutraliser des insectes ou des rongeurs qui ont élu domicile chez vous, vous pouvez aussi contacter un expert en gestion parasitaire ou exterminateur. Vous pouvez faire confiance à une entreprise comme Infestation Montréal qui est certifiée ACGP et AQGP (Association canadienne de la gestion parasitaire et Association québécoise de la gestion parasitaire).
Ces certifications vous garantissent un travail de qualité avec des produits homologués par ARLA, moins nocifs pour l’environnement.
Formation en « piégeage »
Les trappeurs deviennent essentiels à la régulation des animaux sauvages dans les villes. Le piégeage est encadré par une réglementation.
Les cours sont donnés par les associations affiliées à la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ)
un certificat du piégeur sera délivré au résident du Québec si :
- il est âgé d’au moins douze ans
- s’il a suivi le cours apgréé par le Ministère sur le piégeage et la gestion des animaux à fourrure et a réussi l’examen final
Contrôle des populations
La population de castor, raton laveur, renard, rat musqué, mouffette… doit être contrôlée. Pour officier, les trappeurs doivent passer un examen pour obtenir un certificat. Il faut être âgé d’au moins 12 ans et être résident du Québec.
Les activités d’un trappeur sont plus larges et interviennent souvent à l’extérieur des habitations à contrario de l’exterminateur qui intervient plutôt à l’intérieur des habitations ou dans les jardins.
Les missions du trappeur sont multiples :
- Diagnostiquer l’espèce nuisible et dénombrer la population
- Sécuriser le périmètre d’intervention
- Déterminer le mode de traitement (désinfection, désinsectisation, dératisation, pulvérisation, nébulisation, fumigation…)
- Préparer le matériel adapté
- Installer des pièges ou produits adéquats
- Décontaminer les locaux
- Établir un suivi de l’intervention
Trappeur et agent parasitaire : mêmes compétences
- Techniques de désinsectisation
- Techniques de dératisation
- Techniques de dépigeonnisation
- Traitement des xylophages (insectes qui détruisent le bois)
- Réglementation sanitaire (ACGP – AQGP)
- Utilisation des produits homologués (ARLA)
- Déplacement de l’animal si l’espèce est protégée
- Règles de sécurité, équipement adapté, hygiène…
- Suivi du traitement et information du client
Quelques espèces envahissantes au Québec
Des dispositions et des réglementations ont été prises par l’État et les municipalités pour protéger
les espaces naturels dans les zones urbaines. L’objectif n’est pas d’éradiquer les animaux sauvages mais de limiter leur propagation afin que la biodiversité perdure.
Par exemple des contrôles et des traitements ont été réalisés sur l’agrile du frêne qui détruit des milliers d’arbres. Des règles ont été instaurées auprès des citoyens pour éviter la prolifération des larves : par exemple l’interdiction de transporter du bois infecté sans autorisation. Malheureusement, ces contrôles ne sont pas encore suffisants pour limiter l’infestation d’agriles.
Une autre espèce qui pose problème est la souris à pattes blanches. Elle est porteuse de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme) et elle est donc potentiellement dangereuse pour la santé de l’homme.
Et bien entendu, on ne que citer la punaise de lit qui est un véritable fléau dans une habitation. Elle est difficile à éradiquer et ses piqûres provoquent des démangeaisons et des rougeurs douloureuses qui sont un cauchemar pour les personnes. Dans ce cas, le meilleur conseil est de contacter un expert en gestion parasitaire expérimenté et habitué à ce type d’insectes.